Blessures et joies.
Deux amis marchent dans le désert, ils se disputent, l’un donne une gifle à
l’autre qui écrit alors sur le sable : « mon ami m’a donné une gifle».
Une oasis leur permet de se baigner, l’un sauve l’autre qui allait se noyer, celuici
écrit sur la pierre « mon ami m’a sauvé. »
« Pourquoi as-tu fait ainsi ? » lui demande celui qui l’avait giflé puis sauvé.
L’ami répondit : «Ne faudrait-il pas écrire nos blessures sur le sable ? Les vents
du pardon et le temps les effaceront peut-être.
Ne faudrait-il pas graver nos joies sur la pierre ? Les vents de l’oubli ne
pourront peut-être pas les effacer. »
( voir Internet, les deux amis et le désert, auteur inconnu, histoire réécrite par
l’auteur du site.)