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Les atteintes à l’environnement et les conflits armés
« Où ils ont fait un désert ils disent qu’ils apportent la paix » (Tacite, historien,58-120
après J.-C).
Introduction
1) Les atteintes à l’environnement en période de conflits armés sont essentielles à
analyser pour au moins deux raisons :
D’abord pour souligner avec force et faire savoir que ces atteintes ne sont pas des
phénomènes dérisoires, secondaires ou exceptionnels comme on le pense très souvent
mais, au contraire, des mécanismes de grande ampleur.
( Voir les deux ouvrages approfondis : K. Mollard-Bannelier, La Protection de
l’environnement en temps de conflit armé, Pedone, 2001. D. Guillard, Les Armes de
guerre et l’environnement naturel , L’Harmattan, 2006 .)
Ensuite pour contribuer à demander aux décideurs nationaux, internationaux et aux
opinions publiques des efforts massifs multiformes, d’amont en aval à travers
préventions, interdictions et réparations.
( P. Antoine, Droit international humanitaire et protection de l’environnement en cas de
conflit armé ≫, RICR,1992, n° 798. P. Bouveret, L. Mampaey, ≪ Sécurité collective et
environnement ≫, rapport du GRIP et Damoclès, 3-4, 2008. A. Bouvier, ≪ La protection
internationale de l’environnement en période de conflit armé ≫ RICR, 1992.)
Sur ces réalités nous renvoyons en particulier à deux sites:celui de l’observatoire des
armements « obsarm.org « et celui d’Athena21 « athena21.org »
2) Nous partirons des interdépendances et de l’ampleur des atteintes à l’environnement
en période de conflits armés (I). Nous ferons ensuite trois synthèses de ces drames : les
atteintes à l’environnement en amont des conflits armés(II), pendant les conflits
armés(III), et après les conflits armés(IV).
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I- Les atteintes à l’environnement et les conflits armés : leurs
interdépendances, leur ampleur
Soulignons tour à tour ces interdépendances pour le meilleur et pour le pire(A), et
l’ampleur de ces atteintes(B).
A -Atteintes à l’environnement, conflits armés et interdépendances
1) Des interdépendances relatives à l’environnement, la paix et la guerre
Il y a des interdépendances porteuses de paix : ainsi des traités de paix et de
désarmement ayant des effets positifs sur l’environnement, ainsi des traités
d’environnement ayant des effets positifs sur la paix.
Il y a aussi des interdépendances porteuses de problèmes, de drames et de menaces :
ainsi des atteintes à la paix porteuses d’atteintes à l’environnement (complexes
scientifico-militaro-industriels, conflits armés), ainsi des atteintes à l’environnement
porteuses d’atteintes à la paix (des pollutions sources de conflits, des compétitions pour
des matières premières et des ressources naturelles qui peuvent être causes premières ou
secondes de conflits).
2) Des interdépendances relatives à l’environnement, la vie et la santé.
Cet environnement conditionne la vie et la santé. Lorsque l’environnement est blessé,
malade ou détruit, alors ces blessures, ces maladies, ces destructions ont de multiples
effets sur les êtres humains, pour les générations présentes et ici ou là dans le long terme
pour les générations futures.( N. Skrotzky, Guerres : crimes écologiques, Le Sang de la
Terre, 1991.)
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B. Les atteintes à l’environnement, un phénomène de grande ampleur
1) Il s’agit d’une série de mécanismes impressionnants.
Ce ne sont pas des phénomènes secondaires, annexes, çà n’est pas une sorte d’appendice
du conflit, une sorte de luxe qu’on pourra prendre en compte après le conflit.
Ce sont des mécanismes qui se mettent en oeuvre, qui se déchainent ensuite et qui, pour
une part, continuent encore longtemps après le conflit.
2) La prise de conscience de cette ampleur s’est faite en trois temps.
Cette prise de conscience se fait sur les terrains des conflits armés et aussi peu à peu à
travers les mondes médiatiques.
La Première Guerre mondiale a été le premier conflit à produire des dommages aussi
étendus et durables. La Seconde Guerre mondiale, elle aussi, a produit de nombreux et
terribles dégâts écologiques.
La guerre du Vietnam (1965-1975) marque un autre moment de cette prise de
conscience quant aux conséquences environnementales d’une guerre.
Enfin la guerre du Golfe (janvier-février 1991) est celle d’un ensemble de catastrophes
écologiques produites sur un temps très court.
Si on examine les principaux types d’atteintes, en donnant à chaque fois quelques
exemples parmi beaucoup d’autres, on peut distinguer l’avant-conflit, le temps du
conflit et l’après-conflit.
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II- Les atteintes à l’environnement en amont des conflits armés
Les complexes scientifico-militaro-industriels ont des empreintes écologiques très
lourdes (A), les préparatifs du conflit pèsent déjà sur l’environnement(B).
A – Les complexes scientifico-militaro-industriels et les atteintes à l’environnement
Ces complexes sont porteurs d’atteintes à l’environnement a travers quatre
phénomènes. ( Sur ces complexes en général voir l’auteur de ce site, JML, « Construire
la paix », deux volumes, publiés aux éditions La Chronique Sociale, Lyon,1988).
Les armements sont grands consommateurs de matières premières et d’énergie à travers
les recherches scientifiques militaires, les mises au point, les extractions de minéraux, la
fabrication, le commerce, les manoeuvres militaires. Certains affirment par exemple que
l’armée des Etats-Unis consommerait en temps de paix autant de pétrole que toute
l’Afrique.
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Les armements sont aussi facteurs de pollutions et accroissent l’insécurité
environnementale, ainsi par exemple à partir de nombreux accidents nucléaires (voir
Lev Giltsov, Nicolai Mormoul, Leonid Ossipenko, La dramatique histoire des sousmarins
nucléaires soviétiques, éditions Robert Laffont,1992) et à partir des déchets
nucléaires militaires qui ont produit de graves pollutions (voir Bruno Barillot et Mary
D.Davis, Les déchets nucléaires militaires français, Centre de documentation et de
recherche sur la paix et les conflits(CRDPC),1994.)
Les armements sont une des causes de la pénurie des moyens pour sauver
la planète, par exemple les dépenses militaires mondiales en 2012 (1 750 milliards de
dollars) représentent environ… 870 fois les ressources annuelles du Fonds pour
l’environnement mondial qui est le fonds multilatéral le plus important pour la
protection de l’environnement.(sur les dépenses des armes nucléaires voir l’analyse
globale de Ben Cramer, Nuclear Weapons : at What Cost ? International Peace Bureau,
2009.)
Enfin les liens entre le domaine civil et le domaine militaire (pesticides et armes
chimiques, nucléaire civil et nucléaire militaire) sont souvent nombreux, étroits,
complexes, ce qui ne favorise pas la protection de l’environnement. (Bruno Barrillot, ≪
Le complexe nucléaire, les liens entre l’atome civil et l’atome militaire ≫, CRDPC,
Lyon, 2008.) (Les recherches scientifiques sur les armes de destruction massive : des
lacunes du droit positif à une criminalisation par le droit prospectif, intervention au
colloque international du RDST, mars 2011 à Paris, Article fait en collaboration avec J.
Bétaille, S.Jolivet, D.Roets, in Droit, sciences et techniques :quelles responsabilités ?
Editions LexisNexis, 2011).
B- Les préparatifs de la guerre et les atteintes à l’environnement
Ils étaient autrefois synonymes souvent de déboisements pour construire des navires de
guerre. Ils sont aujourd’hui presque toujours synonymes de déplacements forcés de
populations avec des conséquences écologiques dans les pays d’accueil (Rwanda,
Kosovo…).
L’environnement peut être aussi dévasté par des populations civiles en survie pendant le
conflit armé (ainsi des pays africains en guerre).
Enfin la politique de protection de l’environnement, lorsqu’elle existe, s’efface ou
disparait presque toujours aux approches du conflit et pendant le conflit armé.
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III- Les atteintes à l’environnement pendant les conflits armés
L’environnement peut être utilisé comme arme de guerre, on le manipule(A), les effets
du conflit armé sur l’environnement sont souvent catastrophiques(B).
A- Les manipulations de l’environnement pendant les conflits armés
L’environnement peut devenir une arme dans un ensemble d’opérations militaires.
1) C’est le cas d’abord et avant tout pour l’eau.
Eaux empoisonnées vers 600 avant notre ère autour de Delphes, conquêtes militaires du
Roi Soleil freinées par les digues détruites en Hollande, dirigeants chinois faisant sauter
des barrages sur le Fleuve Jaune pendant la guerre sino-japonaise, armée soviétique
détruisant des barrages en Ukraine pour empêcher les Allemands d’utiliser des
ressources naturelles, de même les forces alliées sur les barrages de la Ruhr, de même
pendant la guerre de Corée et celle du Vietnam.
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2) Les forêts, lieux d’approvisionnements et de refuges, sont, elles aussi, manipulées.
Elles sont victimes d’incendies allumés volontairement par les guerres. La guerre du
Vietnam est celle d’une décennie de techniques dévastatrices. Des tracteurs avec
d’énormes lames, utilisés par les Etats-Unis, ont déchiqueté 2 % du territoire, la flore
était arrachée, la faune était découpée.
C’étaient aussi les terrifiants bombardements au napalm, et, moins connues, les bombes
gravitationnelles détruisant toute végétation sur 500 mètres carrés pour permettre aux
hélicoptères d’atterrir. Enfin tristement célèbre, l’utilisation massive d’herbicides (agent
orange contre les forêts, agent bleu contre les rizières). Les déversements ont été de
l’ordre de 77 millions de litres,
ils ont touché 2,6 millions d’hectares soit 10 % du territoire du Sud Vietnam. Ces
défoliants contenaient des doses variables de dioxine, des études de 2004 montrent que
sur les 20 sites étudiés 15 étaient encore contaminés, la dioxine part dans les sédiments
aquatiques puis sur les phytoplanctons qui sont ingérés par les poissons et consommés
par les êtres humains. Dans ces régions le problème des déplacés environnementaux se
trouve aussi posé.
3) La politique de la « terre brûlée » ,autre manipulation de l’environnement.
Les forces armées se déplacent ou se retirent en brulant tout derrière elles. Cette
pratique très courante dans l’histoire a été celle par exemple des Mongols vers 1 200 en
Mésopotamie qui détruisaient les cultures et le bétail.
Les Russes en 1812 ont pratiqué cette politique devant la Grande Armée. Pendant la
Guerre de Sécession en 1864 ≪ la marche à la mer ≫ a amené le général Sherman, en
Caroline, à détruire tout sur son passage.
Les Russes en 1941-1942 ont pratiqué cette politique contre l’armée allemande.
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4) Le recours à la famine comme technique de guerre et l’environnement.
Il s’agit alors d’empêcher les ennemis d’avoir accès à la nourriture, il s’agit de
destructions de récoltes, d’empoisonnement de rivières…
(Voir de façon beaucoup plus globale Olivier Assouly, L’organisation criminelle de la
faim, Actes Sud, 2013.)
5) Et comment oublier l’utilisation de certains animaux dans les guerres ?
On avance des chiffres impressionnants : pendant la guerre mondiale de 1914-1918
quatorze millions d’animaux ont été utilisés, pendant celle de 1939-1945 trente millions
d’animaux.
A différentes époques, selon les pays et les guerres ont participé à des combats, mais
aussi des transports et des communications : des éléphants, des chevaux et des chiens de
guerre, bien sûr des pigeons, mais aussi des phoques contre des sous-marins…
6) Enfin, depuis la seconde moitié du vingtième siècle, il arrive que l’on essaie de
rechercher et d’utiliser des techniques pour déclencher des pluies, des cyclones, des
tsunamis, des tremblements de terre contre les ennemis…
(Voir le blog de Ben Cramer, journaliste-polémologue, « athena21.org/ »)
Ainsi par exemple les pluies contre les Vietnamiens du Nord pour inonder la piste Ho
Chi Minh.
Ainsi, moins connu, le projet de destruction des Etats-Unis à partir de tremblements de
terre déclenchés par des explosifs qui auraient été posés par l’Union Soviétique, projet
dont on a eu connaissance seulement en 1993.
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B- Les effets directs des conflits armés sur l’environnement
1) Les effets sur les forêts, les réacteurs nucléaires, les installations pétrolières…
En ce qui concerne les forêts la Première Guerre mondiale a produit des dommages
durables et étendus, en particulier sur treize départements français. Ont été ainsi
détruits 5 000 km2 de forêts, 20 000 km2 de terres cultivables.
D’autre part des destructions de cibles endommagent la nature.
Par exemple les bombardements de réacteurs nucléaires sont déjà une réalité. Ainsi
l’attaque par l’Etat israélien contre le réacteur nucléaire irakien de Tamuz en 1987,
ainsi les bombardements des Etats de la coalition contre l’Irak en 1991.
Les installations pétrolières sont en première ligne.
Dès 1916 en Roumanie des installations ont été détruites pour empêcher leur utilisation
par les Allemands.
De même pendant la Seconde Guerre mondiale des raffineries et des usines de
carburants ont été les cibles des combattants.
De nos jours les destructions d’installations pétrolières (par exemple des plates-formes)
et les attaques de navires citernes provoquent des dommages environnementaux.
L’OTAN a bombardé les installations pétrolières de la Serbie en 1999. En Colombie de
1985 à 1997 l’oléoduc a été dynamité très souvent entrainant une contamination d’une
partie de l’eau potable et une stérilisation d’une partie des sols. En Tchétchénie 80 %
des rivières ont été contaminées a cause des industries pétrolières dynamitées.
La guerre du Golfe de 1991 a donné lieu à des pollutions massives. Ainsi en ce qui
concerne les pollutions terrestres l’Irak a dynamité 732 puits de pétrole, incendié plus de
600 d’entre eux. Il a fallu neuf mois pour éteindre l’ensemble, le nuage de fumée a fait
baisser la température de 10° dans la région et la suie a contaminé des villes, des nappes
phréatiques (surtout au Koweit), le désert a, lui aussi, été contaminé. Des pollutions
marines ont été causées par l’ouverture d’un terminal par l’Irak, avec le déversement
délibéré du pétrole dans le Golfe persique, par le bombardement de tankers et de platesformes
par les avions de la coalition.( J.-P. Van Ypersele de Strihou, ≪ Environnement
et guerre du Golfe ≫, GRIP, 1992.
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2- Les armes nucléaires et leurs effets sur l’environnement
Les effets des armes nucléaires à Hiroshima et Nagasaki furent apocalyptiques pour les
êtres humains, pour l’ensemble du vivant et de l’environnement.
Il y a eu des effets mécaniques (destruction par le souffle de l’explosion), des effets
thermiques (tempêtes de feu), des effets radioactifs (à court, moyen et long terme). (voir
1er volume, JML, « Construire la paix », éditions La Chronique sociale, 1988.)
Enfin un autre phénomène est celui de l’hypothèse de « l’hiver nucléaire ».
Ce type de menace a été analysé en mars 1985 dans le rapport de la Conférence sur les
conséquences d’un conflit nucléaire, rapport établi par des scientifiques américains,
soviétiques et britanniques. A la suite de l’utilisation d’un certain nombre d’armes
nucléaires, un nuage de poussières entourerait la Terre, la température baisserait d’une
vingtaine de degrés avec une série d’effets dont la liste est rappelée aussi dans le
terrifiant ouvrage≪ Le froid et les ténèbres ≫. Des vivants envieraient probablement les
morts. L’hiver nucléaire entrainerait rapidement la disparition de toute vie sur terre.
( P. Ehrlich, C. Sagan, D. Kennedy, W. Roberts, Le Froid et les ténèbres, Belfond, 1985.)
IV- Les atteintes à l’environnement après les conflits armés
Des restes de guerre sont connus et terribles(A), d’autres restes de guerre participent à
des pollutions(B).
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A- Les « restes » de guerre
Les ≪ restes de guerre ≫, comme les appelle le Comité international de la Croix-
Rouge(CICR), obligent les populations à vivre dans un environnement plus ou moins
contaminé.
Pour la Première Guerre mondiale les blessures des forêts ont été très longues à
cicatriser.
Des opérations ont souvent lieu pour sécuriser des stocks de bombes conventionnelles
non explosées , à la ville comme à la campagne.
De nos jours, sur les territoires des conflits, demeurent des bombes à fragmentation, des
bombes à uranium appauvri (guerre du Golfe 1991, guerre en Serbie 1999).
Enfin et surtout les mines constituent l’un des polluants guerriers les plus terribles. Le
CICR avançait en 2012 le chiffre de 84 millions de mines dans le monde, en particulier
en Afghanistan et en Angola.
Les populations et la vie sauvage ne peuvent pas se déplacer sans risques d’être tuées ou
mutilées.
Ces mines terrestres se trouvent aussi dans le désert.Ainsi en Egypte il y en aurait plus
de vingt millions dont dix pour cent enfouies souvent à plus d’un mètre de profondeur,
un projet d’aide aux démineurs égyptiens a été mis en route en 2012 dans le cadre de
l’OTAN.
L’agriculture, elle aussi, peut se dégrader parfois pour cette raison, c’est une des causes
de la famine en Angola ( 33 % du territoire était miné en 2010).
Les mines marines dégradent également l’environnement, ainsi quand elles explosent
contre les supertankers.
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D’autre part des bombes à retardement sommeillent au fond des océans. Plus d’un
million de tonnes d’armes chimiques des deux guerres mondiales restent menaçantes. De
1917 à 1970, pour s’en débarrasser les armées des grandes puissances ont déversé ces
armes dans les océans. Le contenu de ces armes s’échappe peu à peu dans la mer, elles
menacent pêcheurs, baigneurs, poissons, écosystèmes marins.
B- Les autres restes de guerre
Enfin il ne faut pas oublier tous les autres « restes de guerre » et les pollutions qu’ils
entrainent : carcasses de chars, d’avions et de véhicules, installations militaires…Parmi
ces dernières des blockhaus -ou bunkers- au bord de l’Atlantique, qui étaient soit des
casemates actives protégeant de l’artillerie, soit des casemates passives abritant des
troupes ou du matériel. A tout cela s’ajoutent les multiples restes d’occupations de
camps militaires.
Remarques terminales
1) Rappelons quelques paroles symboliques de l’immense cortège de souffrances des
êtres humains, victimes de la guerre, au milieu de cet environnement lui aussi victime,
blessé, détruit.
« Ma dernière pensée va vers vous quatre, j’ai une cuisse broyée, je suis seul dans un
trou d’obus » (Verdun 1917, mot trouvé sur un combattant, Jean-Louis Cros).
« Le ciel s’est déchiré, les rues ont disparu, la nuit tombe sur ces yeux brulés »
(Hiroshima1945, Tamikitarra, écrivain qui s’est suicidé).
« Guerre est le mot le plus triste qui sort de mes lèvres tremblantes, elle remplit les murs
de sang et fait du monde un enfer. » (Ex-Yougoslavie, 1993, Maida, 12 ans).
2) Devant ces situations catastrophiques, devant cette série de problèmes de menaces et
de drames où en est la protection de l’environnement en période de conflits armés ?
Quelles sont ses forces et ses faiblesses ? Quelles réformes et quelles remises en cause
appellent ces situations dramatiques?
Voir sur ce même site l’article intitulé « Conflits armés et protection de
l’environnement ».